Retour spongieux
Encore une fois, j’ai suspendu mon blog. Bon, c’est vrai, d’habitude c’était plutôt une pause. Là j’avais vraiment voulu qu’on ne puisse plus lire mes écrits. Après une dispute avec ma copine, j’ai voulu me remettre en question. J’ai donc fermé mon blog avant de sortir de chez moi pour marcher sans m’arrêter, tout droit, pour réfléchir. Je ne me connais pas. Finalement, je ne suis pas sûr de ce que je pense vraiment. J’ai marché, j’ai pensé, et finalement, j’ai décidé de lever le pied. Vouloir gazer tout le monde, ça ne sert à rien, c’est stupide et c’est se mettre sous le niveau des personnes que je souhaiterais éliminer. Pourquoi vouloir tuer des ravers, ou des camés ? Je m’en fous, finalement. Ils ne m’ont rien fait. Alors je laisse faire. Il faut que je me montre indifférent. Tant qu’on ne vient pas m’emmerder, ce n’est pas mon problème. Je suis très égoïste et ai des difficultés relationnelles avec le monde extérieur. Il est donc sans doute mieux de l’ignorer que de vouloir l’affronter violemment. Evidemment, ce n’est pas la meilleure solution. Je me renferme dans ma bulle, et me raccroche à elle. Je ne voulais pas faire ça, je ne voulais plus le faire. Je voulais tenter de vivre au jour le jour, de ne pas trop faire de projets d’avenir. Mais je ne peux pas. Je suis amoureux, alors je me lance à fond dans notre relation. Mais forcément, il faut que quelque chose n’aille pas. Je ne suis jamais satisfait de rien. Enfin bien sûr, je veux dire par là que j’aimerais toujours plus, pas que je ne suis pas bien actuellement. Elle m’apporte beaucoup, et je suis vraiment heureux avec elle. Mais je crois que je commence à me montrer trop étouffant. Et ça me fait peur, parce que je ne sais pas comment réagir. Bref. Je ne vais pas trop détailler ça ici, finalement, ça ne regarde personne.
Je veux essayer non pas de changer, mais d’évoluer, de me montrer moins borné, de faire plus confiance, et d’avoir une vie qui m’est propre ; difficile cependant, sachant que je suis on ne peut plus casanier et que je préfère manger une pizza chez moi tout seul le samedi soir plutôt que d’aller au ciné avec un pote (remarque, ça dépend qui). C’est pour ça que je ne voudrais tout faire qu’en fonction d’elle. Ca, elle ne le supportera pas. Je ne sais pas comment faire, moi. Je me montre à nouveau faible et impuissant. C’est ce que je suis d’ailleurs. Sous mes airs de petit agitateur nerveux et violent, je ne suis qu’une petite larve mollassonne. Et là, fataliste comme je suis, j’allais ajouter « c’est comme ça ». Parce qu’en plus, je suis lâche. Je n’assume pas ce comportement, alors je le fuis. J’ai trop peur de faire des efforts. Je crois être anti-social alors qu’en fait, mes relations avec mes amis se passent très bien. J’ai donc sans doute seulement peur des autres. Mais je n’ai pas envie de sortir, et ça, ce n’est pas par peur, c’est parce que ça ne m’attire pas. C’est pas compliqué à comprendre… Tout ce que j’espère, c’est ne pas être condamné à vivre seul.
Bon, j’avais dit que je parlais plus de ça. Si on revient à l’essentiel, on peut déjà dire qu’une petite évolution s’est opérée, puisque je conviens que mon intolérance était trop exagérée par rapport à ma vie. Laissons les camés se camer en paix. En revanche, je ne démords pas qu’il faut traquer et punir les dealers… Mais peut-être plus de la torture. On peut en discuter.
Allez. Il commence à se faire tard, et je n’écris plus que des conneries. Alors bonne nuit tout le monde.
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