Au lieu de me prélasser au frais
Eh oui. Je viens sur ce pc au lieu d'aller
m'enfermer dans le noir dans une pièce bien fraiche à 25°C. Je n'ai
rien à y faire, enfin, plus rien puisque je viens d'y éditer mon CV en
faisant apparaître mon nouveau diplôme alors que je ne suis même pas
encore sûr de l'avoir, de l'imprimer et d'imprimer également une lettre
de pseudo-motivation pour bosser. Comme elle ne s'adresse à personne en
particulier, c'est moche, c'est pas ciblé, c'est vague et ça donne
envie de tout sauf de m'embaucher. Mais je ne m'en fais pas, j'ai déjà
dans l'idée que je pourrai gagner des sous en servant de cobaye à des
tests de produits sur ma peau, mes cheveux et mon système pileux. Que
de joies en perspective. Si seulement je pouvais me faire épiler
gratuitement et qu'on me paye pour ça, eh bien j'assouvirais peut-être
une des idées qui me parcoure régulièrement l'esprit en ce moment. Ca
serait vraiment très pratique. Mais je m'égare.
Je jongle depuis
tout à l'heure avec la chemise qui me brule les épaules. J'aime
beaucoup cette chemise, mais elle présente le défaut majeur de n'être
pas en coton et d'être aussi perméable que quelque chose qui ne l'est
pas parce que la chaleur m'empêche de trouver un truc marrant à dire
mais c'est pas grave, je parle beaucoup comme ça ça donne l'illusion
que j'ai plein de choses à dire et d'ici quelques instants vous aurez
comme par magie oublié de quoi on parlait juste avant c'est fou hein ?
C'est incroyable, incroyable ! Bref cette chemise tient chaud.
Je
repars demain de chez mes parents. Et ça me fait bizarre, encore. J'ai
l'impression d'être là depuis longtemps, mais aussi celle de n'avoir
rien fait (ce qui n'est pas faux) et encore une autre, très
désagréable, celle qu'il me reste encore plein de choses à faire. Alors
que non. Enfin je ne pense pas. J'ai retiré ma chemise ça fait du bien.
Qu'est-ce que je disais ? Ah oui, euh ben donc, voilà quoi. Et là je
viens de sourire un peu parce que je me dis que là j'ai chaud alors que
demain je vais participer à un déménagement dans la ville qui est
actuellement la plus chaude de France, on va se poiler. Et jeudi matin
aussi, au cas où on soit encore vivants. Voilà. Voilà voilà. J'ai pas
envie de descendre parce que je me dis que je ne reviendrai plus ici
avant... avant au moins ça. Pfiou. Bah. Je m'en passerai bien. Je ne
suis pas autant accro que certains voudraient bien le penser. Non non.
Bon allez. Cette fois, après m'être bien étendu en bavardages inutiles,
j'y vais. Parce que comme on dit, qui veut ménager sa monture qu'à la
fin elle se brise qui rira le dernier, ou un truc comme ça. A bientôt
et bonnes vacances.