Jusqu'au cou
Pardonnez-moi à l'avance, je viens de relire quelques articles de feu notre blog "Parasites" dont le style risque de m'inspirer.
Comme j'ai pour habitude de le dire car c'est vrai, je veux venir poster ici depuis longtemps. J'en profite car l'installation bancale sur laquelle je me repose pour pouvoir contacter le monde extérieur (oui, si je n'ai pas Internet, je suffoque, comme je l'expliquerai par la suite) m'en donne l'opportunité, malheureusement pour une courte durée, j'imagine.
Les vacances approchent, dans une semaine déjà. Je ne crois pas en avoir déjà été aussi inconscient (je ne l'ai réalisé que très récemment) et aussi indifférent (je me plains parce que ma chérie ne sera pas là et que je reçois ma famille du vendredi au mardi puis du mardi au lundi suivant. Ils arrivent le jour où les vacances commencent et repartent celui où a lieu la rentrée. C'est vrai, les vacances, c'est fait pour se reposer. Sauf que pour moi, quand je suis seul, me reposer consiste à faire la larve devant mon écran, courbé en deux malgré le gros fauteuil en simili-cuir qui permettrait à ma colonne vertébrale de ne pas s'effriter avant mes 40 ans. Fin de la parenthèse). La cause en est un emploi du temps à la fois trop léger et trop déplaisant. La plupart de mes après-midi sont libres, mais les cours sont pour la plupart chiants à crever. En effet, soit ils n'apportent rien de plus à notre large culture informatique (ironie) parce qu'on a déjà étudié ces sujets, soit ils nous apportent du nouveau, mais du nouveau qui ne nous servira jamais à rien parce qu'aucune entreprise ne perd de temps à utiliser ces méthodes / outils.
Je passe donc mon temps à rédiger des CV / lettres de motivations pour des stages, pour un stage exactement, qui clôturera mes études et devrait également faire office de stage de pré-embauche. Le truc rigolo, c'est qu'une réforme nouvelle de cette année nous interdit de choisir deux spécialisations à notre master. Comptant valider à la fois le parcours CASAR (Combinatoire, Algorithmique, Sécurité et Administration des Réseaux) et GL (Génie Logiciel), j'ai du me résigner à ne choisir que CASAR, considérant que les Master info sont catalogués comme des programmeurs et que ce parcours ajouterait une étiquette à mon dossier, me rendant ainsi quasi polyvalent (sur le papier). Ce que je n'avais pas pensé, c'est que le stage devrait être choisi en conséquence, et que pour avoir vu certaines annonces, je n'ai aucune envie de faire ça. Je n'ai plus envie de faire grand chose d'ailleurs et me demande même si j'ai bien choisi la bonne voie.
Après 4 ans d'études, c'est plutôt amusant.
Je disais donc que je passais mon temps à rédiger des CV. Pour être exact, c'est ce que je devrais faire mais au lieu de ça, je ne fais strictement rien. Ou pour être exact, j'essaie de résoudre un problème sur mon PC qui trotte depuis près de trois mois, et qui d'un petit désagrément s'est transformé en ce que je serais prêt à appeler une catastrophe. J'arrive néanmoins grâce à une installation bancale à me connecter à internet, mais étant dans l'incapacité de faire reconnaître à mon système bon nombre de périphériques, l'affichage est pourri, et pire de tout, je ne peux jouer à aucun jeu ! Hier alors que la machine ne voulait même pas démarrer, j'étais au bord de la crise de nerfs. En relisant ce que j'écris, je pense exactement ce que je me dirais en lisant ça d'une personne inconnue : "Quelle pauvre merde !". Oui, je crois que c'est le mot. Je suis dépendant d'un petit assemblage de circuits imprimés.
Ne pouvant visiblement plus rien faire tout seul et ayant déjà racheté du matériel pour rien pour cause de mauvais diagnostic, je commence petit à petit à me résigner à l'amener en réparations. Mais pas ce soir. je le ferai demain et compte le récupérer le soir même. Je ne pourrai jamais surmonter son absence plus d'une journée. J'ai déjà préparé le terrain pour demain, je sauvegarde quelques données sur un disque dur que je vais garder au chaud chez moi, et je supprime des disques que je vais laisser là-bas quelques données disons... qui pourraient prêter à confusion, comprendre certaines chansons ou photographies un tant soit peu... discriminatoires.
Bref. Je suis toujours aussi stressé. Et le pire dans tout ça, c'est que je pourris la vie de mon Ange avec mes conneries. Et que ce soir il y a la petite finale. Et que demain soir je vais voir un match de hockey. Et que dimanche soir je vais regarder le dernier Grand Prix de la saison, qui risque de m'énerver parce que sera probablement courroné un guignol qui ne le mérite pas. Gärgl. Je suis vraiment un déchet toxique.
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)