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Inside my Shell I Wait and Bleed...
16 mai 2008

Joah, bonne heure et vol huppé

Je suis heureux. J'ai eu aujourd'hui une nouvelle leçon de plateau avec un nouveau moniteur qui s'est bien passé. Je maîtrise pas trop mal le lent ou du moins, je sais comment faire pour y arriver sans que ce soit un coup de bol. Cet après-midi, je repassais l'examen. L'inspectrice était super sympa, le parcours lent était le plus simple, le normal un peu moins mais j'en avais fait ce matin et puis le normal, je maîtrise, je suis bien dans les temps et il est rare que je touche un plot. D'ailleurs dans les temps j'y suis même parfois trop, on me reproche d'être trop rapide, trop bourrin. Aujourd'hui il avait plu, et même si la piste offre une adhérence fort satisfaisante, une seconde supplémentaire nous était accordée. Bref, toutes les conditions étaient réunies pour l'avoir. J'ai raté le lent une première fois, ai pris une grande inspiration et me suis dit que je ne pouvais pas encore le rater, et surtout pas celui-là. C'est passé juste, mais c'est passé. Après celui des vérifications et du parcours moteur arrêté, ça faisait mon deuxième A. Pour moi, c'était fini. Le normal, simple formalité, les fiches, j'en parle même pas, surtout avec cette inspectrice conciliante. Le premier candidat passe, il réussit, sans aller très vite. Il me dépose la moto à côté. Je lui demande à quelle vitesse il a roulé. "40 à l'aller, 30 au retour ? Ca passe ?". Il me répond par l'affirmative. Je vois le moniteur avec qui je travaillais d'habitude, je me dis que mince, il va me voir. Je pars. Deuxième. Débrayage. Troisième. Merde, j'ai trop mal à la main, j'ai pas assez serré, la troisième est pas enclenchée et je suis dans le slalom. Tant pis, il se fera à fond de 2, à 6000 tours/minute, espérons qu'avec la circulation de la nationale à côté elle s'en rende pas compte. Rétrogradage, demi-tour. Peinture au sol au lieu des plots habituels, j'ai pas mes repères. Je franchis la ligne. Tant pis, je repars quand même, 1, 2, 3, 30km/h, évitement, arrêt entre les deux plots sans rétrograder. Regard en arrière. "Vous recommencez !". Je reviens au point de départ, ne prends pas le temps de la petite réflexion que j'avais eue pour le lent. Première, deuxième, ça rebloque, putain ! Le demi-tour est encore plus pourri, pris trop à l'intérieur, mais peut-être que je ne suis pas encore éliminé. Un pied à terre. Un deuxième. Je reviens en secouant la tête, j'y ai trop cru et à nouveau, la déception est au rendez-vous. Je ne fais plus d'erreurs depuis longtemps sur le normal, et en tout cas pas deux fois de suite. Je ne sais pas si je dois repasser dès que possible ou me laisser encore du temps. Cette pause d'un mois m'a fait du bien, j'ai repris la conduite ce matin plus à l'aise que jamais, et ai pris du plaisir à faire la trentaine de kilomètres pour revenir des lieux de l'examen avec la Kawasaki ER-5 qui me plaît vraiment beaucoup plus que la Suzuki GS500. Mais là, je suis dégouté. Tout est à refaire, et je n'aurai sans doute plus jamais de conditions aussi idéales qu'aujourd'hui.
En plus de ça, Orange a remis à notre disposition sur le bouquet TV la chaîne Sport+, sur laquelle je viens de voir la Finlande se faire démolir 4-0 en demi-finale des championnats du monde. Je n'ai vu que très peu d'instants, mais le but en cage vide de Sushinskiy et la crosse haute ridicule de Jokinen sur ce même Russe, condamnant son équipe à jouer en infériorité pour les deux dernières minutes du match, ne lui laissant aucune chance de sauver l'honneur en marquant au moins un but m'ont suffi.
Malgré tout ça, je pourrai toujours me la péter en disant que j'ai passé mon plateau le même jour et au même endroit qu'un champion du monde de kitesurf, qui m'a même emmené sur place dans son Audi TT. Et qui est fort sympathique. Quand je dirai ça à mes parents, il seront sans doute contents pour moi, avant de demander : "C'est quoi le kitesurf ?"

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