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Inside my Shell I Wait and Bleed...
8 septembre 2005

Retour nauséabond

Ahah, vous ne vous attendiez pas à me voir revenir si tôt, hein ? J'avais promis une note pour le lendemain de la dernière, c'était en fait une blague ! J'ai laissé passé un mois ! Quel humour magistral. Non, j'avoue, je n'ai pas eu le temps et depuis je ne suis pas retourné assez longtemps au cyber-café pour pouvoir poster une note. Pour ne pas gaspiller d'argent (parce qu'à coups de 2€ dans les fesses pour une heure, je serais vite passé pour un vieux cow-boy édenté (rien à voir) si j'étais allé poster des notes folkloriques), et puis aussi parce que mon humour décapant n'est pas pour plaire à tout le monde, en particulier aux populations Ahrmouloudmoustafa ou Tchang Feng-Shui qui sont les tenanciers des deux établissements où j'allais consulter mes mails et les offres d'emploi (ahah)(enfin si, je les consultais mais eux ne consultaient pas mon CV). Ces populations étant fort sympathiques au demeurant, hein. Non pas que je sois raciste, loin de là ! A part peut-être envers les aryens. Les blonds aux yeux bleus, ça saccage tout.
Oh et puis allez, hein. Trève de cynisme. Aujourd'hui je suis rentré chez moi. Pour peu de temps, j'espère. Juste pour faire un brin de ménage avant mon retour définitif, et puis surtout pour aller botter le cul des débiles qui s'occupent des listes d'inscription à la fac et qui ne sont pas foutus de décrocher un putain de téléphone. Ont intérêt à me valider mon inscription. Oui, je veux aller à la fac, au cas où je l'aurais jamais dit. Parce qu'à la fac, j'aurais que 20 heures de cours et un bac+3 dans un an, afin d'intégrer une école polytechnique. Je fais pas les choses à moitié. Je veux d'ailleurs travailler dans la fonction publique. Pour soit être prof d'informatique et me toucher la frite à longueur de journée, soit pour être dans une administration pour être administrateur (ohoh) réseau, pour faire bien, parce que le réseau se résumera à 12 machines sous windows 98 en poste à poste.
Bref. Ce retour, quelque peu retardé par de sympathiques orages, fut salué par un appartement on ne peut plus accueillant. Je remarquai dès mon arrivée que le courant était coupé. Je m'en doutais d'ailleurs puisque de temps en temps, j'appelle chez moi. Si mon répondeur se déclenche, c'est que j'ai du courant. Dans le cas contraire... Et là justement, c'était le cas contraire depuis hier. Même si la coupure est bien antérieure à ça. Je vous exposerai mes arguments par la suite (quelle aventure croustillante). J'ai constaté que ma plante verte, haute de deux mètres environ et qui bien que peu gourmande m'inquiétait quant à son état, n'était morte qu'aux deux tiers. Tout le haut est cuit, mais pas sec, donc j'ai de l'espoir, et le bas est bien vert. Elle sera serte un peu dégarnie, mais au moins elle ne mourra pas. Tant mieux parce que je l'aime beaucoup. Bref. J'en arrive au plus palpitant. Sachant que le courant était coupé depuis un certain temps, j'imaginais que mon congélateur en serait ravi. Je m'étais dit que ça serait l'occasion pour le vider ainsi que mon frigo, et de procéder à un nettoyage en règle. Je fus servi. En ouvrant le congélateur, je ne sais pas lequel de mes sens a été frappé le premier... Je ne sais pas si ce qui m'a le plus donné la nausée était la vue des paquets suaintants, baignants dans un magma brun, et dégustés par une tribu de vers immondes, ou l'odeur putride qui s'est échappé de par la porte ouverte. Probablement l'odeur. Et que dis-je, putride ! C'est un bien faible mot. A coté de ça, je suppose que la découverte d'une fosse commune à ciel ouvert remplie de cadavres depuis quelques semaines fleure bon la nature florissante.
Après m'être plaint et lamenté, je décidai de prendre mon courage, une paire de gants et une éponge à deux mains. Après avoir raclé les vers, pompé le marécage gluant, démonté tous les éléments de l'appareil afin de les laver un par un demain dès que je me serai procuré de l'eau de Javel, lavé une première fois au produit vaisselle, lavé une deuxième fois à l'Ajax, laissé trempé pour la nuit le congélateur dans un lac de vinaigre blanc dans l'espoir d'enlever la tache tenace qui couvre le fond du bac mais surtout l'odeur immonde qui s'est malgré tout déjà un peu estompée, mis une machine en route, pris une douche, lu des blogs, j'ai finalement écrit la phrase la plus longue du mien à n'en point douter.
J'ai omis de préciser que le sac contenant tout ce qui était jadis dans mon frigo trône dehors près des poubelles qui sont malheureusement scellées, dans un sac poubelle qui doit peser environ dix kilos, et qui transmettra probablement la peste, le choléra ou la tuberculose au pauvre éboueur qui aura la charge de le soulever afin de le mettre dans sa benne rutilante (c'est pour faire plus classe, en fait, elles sont rouillées, bruyantes et elles puent la merde).
Voilà. Et avec tout ça, j'ai même pas eu le temps de bouffer.

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Commentaires
P
Ha ha ha... Y'a pas, ça fait du bien de lire tout ça, ça faisait longtemps quand même!<br /> Encore, encore!
S
Quelques fautes ? Mais comment donc ! Voyons ce que nous avons là ! Et sachez que moi pas aryen ! Moi coréen ! Alors vous payez, ou dehors !
D
Mais quel talent époustouflant !<br /> Je remarque néanmoins quelques vautes ! (Comment ça vautes ? C'est quoi ça vautes ? C'est un F pas un V ! Y'a pas de F en aryen ?!)<br /> Je me réjouis et je frétille de vous voir de retour cependant !<br /> Sus aux vers !
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