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Inside my Shell I Wait and Bleed...
6 août 2008

Joie

En vrac.
- Suppression des RTT pour les cadres juste avant que je ne commence ma vie professionnelle en tant que cadre, c'est pas grave, c'est juste 3 semaines et 2 jours de congés qui sautent par an, de toute façon avec des petites semaines de 44h en moyenne, je risque pas d'avoir besoin de congés.
- Il fait une chaleur à crever, on a voulu se rafraîchir à la plage, 60 bornes aller-retour pour rien puisque toute la bande que l'on a pour habitude de fréquenter est polluée par l'évacuation dans la mer des eaux usée "d'un bateau". Ces putain de plaisanciers qui peuvent se payer des bateaux de merde ne peuvent pas payer 3€ dans des stations pour évacuer leur merde dégueulasse. Mais bien sûr, on ne retrouvera pas ces déchets ambulants pour les faire punir.
- Au retour, passé outre les touristes qui ne savent pas conduire (ok, les locaux ne sont pas plus respectueux ni du code de la route ni des autres usagers, mais généralement, ce sont plutôt des véhicules immatriculés ailleurs qui changent de voie sans contrôler leur angle mort ni surtout indiquer leur volonté par une petite manipulation du levier situé à gauche de leur volant. Mention particulière aux habitants des Bouches-du-Rhône qui sont spécialistes du changement de direction à la dernière seconde sur les zébras), j'attends à un feu. Il passe au vert, mais j'attends un peu avant de démarrer parce que j'entends deux moteurs de scooters débridés. En effet, 3 à 4 secondes après que mon feu soit passé au vert, deux jeunes (oh, coïncidence, désolé, on va dire que je suis raciste, mais ils n'étaient pas d'origine bretonne) (quoiqu'avec le réchauffement climatique, il fera bientôt en Bretagne le climat qui régnait auparavant au Maghreb) (oups, je l'ai dit, vilain, vilain fasciste) débarquent donc devant mon nez, ainsi que je m'y attendais. Feu suivant, même topo, et ainsi de suite jusqu'au bout de la rue. Je n'ai pas eu le plaisir de les voir gésir à terre, la peau de leur torse (nu bien sûr) en lambeaux éparpillés parmi les graviers, et pleurer en tentant de replacer leur machoire inférieure arrachée par le choc. Ni même bien sûr, le petit plaisir de les voir se faire interpeller par la police. J'ai, l'an dernier, payé 90€ et perdu 4 points pour un feu grillé. Je n'ai pas d'excuse, il était effectivement rouge ; mais je savais qu'à cet endroit, je ne pouvais percuter personne, le feu ne protégeant pas d'autre voie. J'assume cependant mon erreur et n'essaie en aucun cas de la diminuer ; mais ce qui m'énerve, c'est que deux jours après, j'ai vu deux motards de la police nationale se faire doubler par un scooter dont les deux passagers ne portaient pas de casque ; bref regard dans leur direction, puis ils continuent leur route. C'est normal ça ? Eh bien, j'y ai repensé tout à l'heure et j'y ai réfléchi. Oui, c'est normal. Reprenons le cas de nos deux amis de tout à l'heure. Admettons que la police les repère et leur intime l'ordre de se ranger. Ils ne le feront bien sûr pas, une brève connexion entre 4 de leur 7 neurones leur faisant croire qu'il est plus judicieux de prendre la fuite. Premier problème : ils sont deux et au moins un d'entre eux pourra s'échapper. Deuxième problème : ils vont continuer à griller des feux et vont inévitablement se faire renverser. La faute à qui ? A la police. Conséquence : des voitures vont brûler. Comme d'habitude, lorsque des "jeunes" se font renverser ou ont des accidents divers, c'est la faute de la police qui les poursuivait. C'est amusant, je ne me suis jamais fait poursuivre par la police, moi... Ah, si, une fois, quand j'avais 14 ans et que j'ai grillé un stop à vélo. Hum, serait-ce parce que j'avais commis une infraction ? Dans ce cas, oserais-je sous-entendre qu'on ne se fait pas poursuivre par la police sans raison ? Peut-être, mais dans ce cas, je fais de la discrimination raciale ! Bon sang, ce problème est décidément insoluble !
- Je crois que c'est à peu près tout.

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